Le sept septembre dernier, j’étais dans un supermarché d’une grande chaîne, qui offrait sur ses étalages six variétés de pommes. Une seule de celles-ci provenait du Québec, trois venant de l’état de Washington et les deux autres du Chili.
Alors que la récolte de pommes québécoises bat son plein, et que les paula red, lobo, melba, macintosh et spartan sont toutes fraîches et délicieuses, comment se fait-il que des épiciers vendent des fruits produits à plusieurs milliers de kilomètres d’ici ? Ils ne peuvent même pas faire valoir l’argument économique, puisque les pommes étrangères se vendaient de 60 à 90 ¢ / livre de plus que les variétés locales offertes dans les marchés publics.
Quel est le coût environnemental de transporter des pommes sur plus de 9 000 km ? Selon le mode de transport (source : Conseil québécois de l’horticulture), voici le nombre de grammes de CO2 émis pour déplacer une tonne sur un kilomètre :
CO2 g / tonne / km
Train 21,2
Bateau 130,3
Camion 269,9
Avion 1101,1
Par exemple, les pommes chiliennes sont acheminées ici par bateau et par camion. En 2009, on en a importé 7 544 tonnes, sur une distance de 9 464 km, pour des émissions totales de 10 062 tonnes de CO2. Pour un kilogramme de pommes du Chili, cela fait 1,33 kilogramme d’émission de CO2.
De plus, certaines denrées sont transportées par avion. Les émissions sont alors 8,5 fois plus élevées que par bateau et 4,1 fois plus que par camion. Un kg de fruits acheminé par avion sur 9 500 km émettra 10,45 kg de CO2.
Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, favorisons en saison l’achat de produits locaux. Dans les marchés publics, vous trouverez présentement les fruits et légumes d’ici à leur meilleur. Vous pouvez également demander aux grandes chaînes d’en offrir davantage.
En saveur et en fraîcheur, nos fruits et légumes n’ont rien à envier à ceux venant de loin, et leur bilan carbone est beaucoup plus léger.
Bien d’accord avec vous!
Nous venons de visiter la Ferme du Bord-du-Lac, à l’Île Bizard. Il y a là un beau jeune homme nommé Olivier Ross qui invite les gens à se procurer un pommier, un prunier, un poirier. C’est lui qui les fait pousser. Comme il dit: « Plutôt que de donner du poisson, il faut apprendre à pêcher; moi, plutôt que de vendre des pommes, je vends des pommiers ». Il connaît son affaire et partage ses trucs…
http://www.vergerpepiniere.com
Merci je viens de découvrir votre sit et je le trouve hyper intéressant!!!
J’habite Bruxelles j’ai 60ans…génial l’article sur les pommes.
les grande varieté de fruit et legume dont on profite grace au infrastucture de conservation et transport nous protege des famines le tier-monde n’a pas ses infrastructure pour conserver refrigéré le transport par route ou train instalation portuaire transporté la nouriture ou les gens on faim est indispensable il depende du climat local inondation ou sechersse la cause de perte de recolte et de famine on ce doit de conserver une part de commerce exterieur pour assuré notre apprvisionement