La télévision présentait récemment une entrevue avec un survivaliste québécois. Existant depuis longtemps chez nos voisins américains, le « survivalisme » compte maintenant des adeptes ici.
Dans la crainte d’une catastrophe naturelle, d’un conflit armé ou d’une grave crise économique, ces gens stockent eau, nourriture, chandelles, vêtements et autres biens de première nécessité leur permettant de vivre en autarcie pour quelques temps.
En soi, la prévoyance n’a rien de mauvais. Par contre, on peut être perplexe en voyant que souvent les survivalistes, en plus de leur réserve de conserves et de bougies, sont aussi bien armés. Celui interviewé avait apporté quelques articles pour illustrer son kit de survie, dont une arbalète. Interrogé sur l’utilité de cette arme, il a candidement répondu que lorsque les gens autour n’auront rien eu à manger depuis une ou deux semaines, ils voudront lui « prendre son steak ». Le survivaliste doit donc être en mesure de défendre ses provisions. Dans cette approche, la lutte pour la survie revient à son expression la plus primaire, la plus sauvage : chacun pour soi et le plus fort, ou plus précisément le mieux armé, gagne.
Considérant les dommages que nous causons à l’environnement, il est malheureusement probable que le futur nous amène de sérieuses crises. On voit déjà les tempêtes se faire plus dévastatrices, affectant des centaines de milliers de personnes. Ouragans, inondations, sécheresses, famines, déplacements de population, conflits armés risquent de devenir plus fréquents au cours des prochaines décennies. À certains moments, à certains endroits, l’existence des populations sera menacée. Dans de telles circonstances, des individus réussiraient probablement à vivre, un certain temps du moins, dans leur bunker bien garni, défendant celui-ci par les armes. Mais je ne vois pas comment l’humanité pourrait survivre dans cette stratégie du chacun pour soi…
Pourquoi toujours interroger l’extrémiste…… On se prépare à des événement comme le verglas par exemple. N’avez vous donc jamais lu les mise en garde du gouvernement sur les réserves de 72 heures que tout citoyens responsable devrait avoir ??
http://www.preparez-vous.gc.ca/cnt/kts/bsc-kt-fra.aspx
Et si vous votre maison subissait un incendie, avez vous au moins une trousse de base ( brosse à dent, médicament..)
En passant, nous n’avons pas d’arme mais lors du verglas avec mon réchaud à fondu, je me suis occupée des personnes âgées de mon immeuble avec du bon café…!!!
Je vais reprendre les mots que j’avais écrit pour un papier portant sur ce sujet dans mon blog :
Confronté à certaines réalités ( qui ne sont pas forcément des fatalités ), l’homme ne croit plus à une action commune et universelle afin de préserver nos ressources et la santé de notre planète ( ou comme certains, ne s’attend plus à ce qu’on agisse à sa place ), de ce fait, je comprends un peu plus le phénomène de l’émergence du survivalisme. Persuadé que nos actions environnementales sont superficielles, méfiant et rongé par la désillusion et la peur, l’humain en vient à préférer se préparer individuellement aux pires scénarios catastrophes découlant de notre cupidité, nos pulsions consuméristes, nos comportements ostentatoires, nos industries, nos rythmes de vie effrénés et notre inconscience collective. Malheureusement ce nouveau mode de vie et mode de pensée de plus en plus répandu ne nous motive plus à faire les efforts nécessaires pour changer l’ordre des choses mais nous enferme plutôt dans une bulle négative d’autoprotectionnisme et d’autosuffisance nous rendant encore plus individualiste.
Il n’est pas trop tard pour renverser la tendance si nous agissons ENSEMBLE, pour les générations futures, pour la protection de l’environnement, mais pour cela il faut CHANGER soi-même, pas demain, MAINTENANT !
Si vous voulez prendre quelques peu de votre temps je pourrais vous exposer les vrais fait d un survivalistes
Je regrette ces 2 années de retard à réagir à ce sage commentaire de Stéphanie qui me semble d’actualité plus que jamais pour peu qu’on soit à l’affût de ce qui bouillonne à travers le monde.
Le grand paradoxe est que de se préparer au pire guidé par la peur contribue à ce qu’il advienne en l’alimentant. Je crois en effet que la solidarité est la voie à suivre mais c’est une route très peu fréquentée ces derniers temps.
De mon côté, c’est à travers Développement et Paix que je retrouve un peu d’espoir! « Un jour à la fois du mieux qu’on peut » comme disait la tante Marie-Jeanne.