Lors du passage à une nouvelle année, il est d’usage de dresser le bilan de celle qui se termine.

Sans chercher à livrer un compte-rendu de 2013, je me contenterai de relever quelques points m’amenant à croire que  l’intérêt  pour la simplicité volontaire est loin de diminuer dans les media et parmi la population.

 

Soulignons tout d’abord que le nombre de visiteurs sur le site du RQSV a sextuplé au cours de 2013, alors que celui des amis Facebook de notre page a augmenté de 20%.

Sur le plan médiatique, la simplicité volontaire a aussi été bien présente. Si elle a comme toujours reçu bon accueil chez les organes progressistes, notons des percées du côté de media qui montrent habituellement moins d’ouverture, comme l’illustrent les deux exemples suivants.

Tout d’abord, un porte-parole du RQSV, Dominique Boisvert, a été invité à un débat portant sur la consommation lors de la période des Fêtes, sur les ondes de Choix FM.  On peut affirmer sans risque de se tromper que la fameuse radio X n’est pas vraiment une tribune de la gauche.  Les propos de Dominique y ont pourtant été bien accueillis. L’animateur Stéphane Gendron n’a pas cherché à ridiculiser la simplicité volontaire, au contraire il a reconnu les excès de notre société de surconsommation.

Ensuite, le magasine Châtelaine, dont les pages servent plus souvent qu’autrement à promouvoir des articles de mode et des produits de beauté, a publié un reportage sur quatre familles qui fêtent Noël différemment, plus modestement.

Autre élément à retenir de l’actualité de 2013, lors de l’élection de François premier à la tête de l’église catholique, les chroniqueurs ont souligné qu’il était le pape de la simplicité, ce qui peut être perçu comme un signe de changement au sein d’une institution qui, au cours des siècles, n’a pas toujours prêché cette valeur.

Finalement, en dehors des canaux traditionnels comme le RQSV, de plus en plus de voix prônent un mode de vie plus frugal comme solution aux problèmes environnementaux.  Un nombre croissant de spécialistes s’accordent pour dire que ni les progrès de la technologie, ni l’augmentation de l’efficacité énergétique ne pourront tout régler.  Il faudra consommer moins, en un mot vivre plus simplement. Voyons là une bonne nouvelle : nul est besoin de concevoir des véhicules plus éco-énergétiques, développer de nouvelles sources d’énergies, de nouveaux procédés industriels ; la solution est toute simple et, surtout, réside dans des choix que chacun d’entre nous peut faire.

Pour 2014 qui débute, je ne me hasarderai pas à faire des prédictions, me contentant plutôt d’exprimer un souhait : que la simplicité gagne en influence dans notre société et devienne même une valeur prisée, éclipsant  la quête de la croissance.

Les simplicitaires ne sont ni des rêveurs, ni des hurluberlus, encore moins des perdants de la course à la richesse ; de par leurs choix de vie, ils disposent d’une voie réaliste pour éviter les problèmes qui menacent notre monde.

À tous, donc, que la nouvelle année soit simple !

Jean-François Boisvert, webmestre