Ceux qui n’ont pas la chance de jouir d’une vision parfaite savent qu’il est relativement onéreux de corriger leur vue. Verres et montures coûtent plusieurs centaines de dollars. Et si vous êtes rendus à l’étape des foyers progressifs, la facture peut dépasser les 1 000 $.
Existe-t-il des moyens de s’en tirer à meilleur compte ?
Tout d’abord, magasiner. Les prix varient d’un opticien à l’autre, cela vaut donc la peine d’en visiter plus d’un pour comparer.
Ensuite, surveiller les promotions. Les opticiens offrent régulièrement des soldes sur leurs produits. Mais attention, certaines offres semblent plus profitables pour le magasin que pour le client. Par exemple, les 2 pour 1 ou même 3 pour 1 : avez-vous vraiment besoin de trois paires de lunettes ? Une seule à 30 % ou 50 % de rabais serait généralement plus avantageuse pour vous.
Finalement, bien considérer les options : comme dans plusieurs autres domaines, la technologie est bien présente dans celui des verres correcteurs : lentilles amincies, haute définition, taille numérique… Cela vaut la peine de parler avec l’opticien pour déterminer, en fonction de vos besoins (durée quotidienne du port des lunettes, travail à l’ordinateur, conduite de nuit…) quel type de verres y répondra le mieux.
Pour les gens habitant la grande région de Montréal, il existe toutefois une solution pour se procurer des lunettes à bas prix. En effet, Philippe Rochette, opticien d’ordonnances, s’est donné pour mission d’offrir des lunettes de qualités à prix très abordable. Avec quelques autres opticiens, il oeuvre à Montréal, Laval, sur la Rive-Nord, la Rive-Sud et à Valleyfield.
Appelé « Le bonhomme à lunettes », ce service se base sur trois principes : l’honnêteté, la simplicité et la solidarité.
Toutes les montures sont vendues 69 $. Les verres de base coûtent 100 $ ; ajoutez 30$ pour des verres haute définition et 70 $ pour le traitement anti-reflet. On peut ainsi obtenir des lunettes complètes pour un prix variant entre 170 et 270 $. Pour les prestataires d’aide sociale, il est même possible d’obtenir des lunettes à 20 $ et gratuites pour leurs enfants à charge.
Le Bonhomme à lunettes arrive à maintenir ses prix bas en réduisant au minimum ses dépenses : il n’a pas de siège social, ne loue pas de locaux, ne fait pas de publicité et ne vend pas de montures de grandes marques.
Conscient de l’importance de l’action communautaire, Philippe Rochette s’engage à redonner, pour chaque paire de lunettes vendue, 10 $ à un organisme partenaire, au choix du client. Mené par la ferme conviction que les gens doivent passer avant les profits, cet opticien nomade nous démontre que l’on peut gagner sa vie tout en étant engagé socialement et en rendant réellement service à ses concitoyens.
Très belle et honnête initiative ! Merci pour l’article :)
Où peut-on donner des montures afin qu’elles servent à quelqu’un d’autres? Des étuis?
Depuis plusieurs années, quand je change mes lunettes, je rapporte les anciennes avec leur étui à mon optométriste, qui lui les remet à l’organisme Optométristes sans frontières. Voir: http://www.optometristessansfrontieres.ca
À Québec, il y a un tel marchand aussi. Il se nomme Le Marchand de lunettes. Il va entre autres au Centre ressources Jardin de famille dans Duberger-Les Saules tous les mercredis pm. Il va aussi au Centre Monseigneur Marcoux dans Limoilou, je ne sais pas le jour par contre.
Merci à Mireille C. pour l’information.
Voici les horaires pour le marchant de lunettes à Québec
http://marchanddelunettes.org/horaire/horaire-quebec-et-les-environs/
Je trouvés celà tout simplement génial….