
Cohabitat Québec – 42 logements, certification LEED Platine, un exemple de convivialité et d’écologisme
Dans ce premier d’une série de trois textes, Micheline Claing, une simplicitaire de Sherbrooke, nous parle au travers de ses expériences de différences formes de vie en communauté
Mon rêve
J’ai un intérêt pour ce genre de projet depuis 2007. Toute ma vie, ma famille a eu un pied à terre dans les Laurentides. J’y ai passé toutes mes vacances scolaires, mes vacances de vie adulte et beaucoup de fins de semaine. La ville pour travailler, la campagne pour se reposer, faire du sport et s’amuser. La vie de gang, les corvées pour refaire une toiture ou une galerie… J’aimais ça!
Un jour, toute ma famille a migré vers Laval! Je me suis retrouvée sans campagne du jour au lendemain et j’ai eu très mal à l’âme. À la même période, suite à un atelier, je me suis intéressée aux écohameaux et aux écovillages. J’ai aussi une amie qui est allée passer quelques semaines à l’écovillage Findhorn en Écosse.
C’est alors que l’idée a germé en moi de démarrer un écovillage, en faire un centre de ressourcement pour les personnes qui ont besoin de changer de mode de vie, de se recentrer sur la vie, à la campagne, les mains dans la terre des jardins… Je pourrais retrouver la vie de groupe et la campagne en même temps. Mon rêve était parti pour la gloire!
J’ai envie de vous partager mes péripéties tout en sachant que l’expérience ne se transfère pas!
Mes démarches
J’ai fait des recherches sur les écovillages, les communautés et leur mode de vie, même les communautés religieuses puisqu’elles vivent en groupe depuis belle lurette.
J’ai lu le livre «Vivre autrement : écovillages, communautés et cohabitats » de Diana L. Christian, (Éditions Écosociété 2007).
En 2009, j’ai assisté à l’événement « Vivre à l’échelle locale » au Coeur des sciences de l’UQAM. Il y avait des conférences sur le jardinage écologique, l’économie alternative et les écovillages, dont une présentation de deux jeunes filles, Arielle Paiement et Audrey Boisvert, qui avaient fait le tour de plusieurs communautés intentionnelles, écovillages et écohameaux.
En 2010, j’ai démarré un OSBL, Conscience Nature, avec ma mère et mon frère. Ce devait être un centre de ressourcement intégré dans une communauté habitée par les personnes qui y travaillent, avec des jardins, une serre, des poules, etc. Je suis déménagée dans les Laurentides avec mon frère. J’ai même fait une formation en entrepreneuriat pour monter un plan d’affaires. Nous n’avions pas les mêmes motivations tous les trois et le projet est tombé à l’eau.
J’ai ensuite pensé à la formule coopérative et j’ai regroupé des personnes intéressées. Nous voulions un endroit à la campagne avec plusieurs maisons de grandeurs différentes pour des besoins différents, avec jardins, serres, poules… La Fédération des coopératives d’habitations ne nous offrait pas d’autre alternative que de bâtir un édifice de 40 logements minimum. Nous n’étions pas partis de la ville pour habiter dans un bloc appartement! Tout le monde a déserté le projet.
J’ai ensuite tenté la formule de cohabitat. J’ai emménagé chez un ami, une troisième personne devait nous rejoindre et nous avions comme projet de faire agrandir la maison. Le terrain était assez grand pour tous nos projets. D’autres auraient pu s’établir autour, pour une communauté de voisinage. Même si je connaissais cette personne depuis quelques années, il s’est avéré que nous ne pouvions pas vivre ensemble à cause de nos habitudes de vie incompatibles. L’expérience n’a duré que 4 mois! J’ai réalisé que lorsque je veux trop arriver à mon but, je fais des compromis que je ne devrais pas faire. Dans ce genre d’expériences, nous en apprenons beaucoup sur soi-même et sur les autres.
Dix ans plus tard, je suis toujours à la recherche de ce mode de vie, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Cependant, une partie des activités du centre de ressourcement a pris vie indépendamment du centre.
Je suis déménagée en Estrie il y a quelques mois parce qu’il y a là plus de possibilités pour des projets coopératifs, écohameaux ou écovillages. Mon rêve se transforme au fur et à mesure qu’il est confronté à la réalité, et les villes ont de plus de plus d’ouverture pour ce genre d’initiatives.
Dans un prochain texte, je vous partagerai certains questionnements proposés par Diana L. Christian dans son livre «Vivre autrement : écovillages, communautés et cohabitats», ainsi que ceux soulevés par nos expériences.
À suivre : Partie 2 – Notre vision, nos désirs et les questions que nous nous sommes posées. Partie 3 – Ma réflexion actuelle et une liste de liens vers divers projets et ressources sur le sujet.
Micheline Claing
Très intéressant. J’ai hâte de lire la suite et je lirai aussi le livre de Diana Christian. Je suis au début de mes recherches et réflexions sur ce sujet.
Moi aussi j’ai bien hâte de lire la suite, cette idée d’eco village m’attire beaucoup, je ne sais si cela se réalisera un jour pour moi….
rebonjour, je crois que mon message n,a pas passé la premiere fois.je suis intéressé a faire un projet d’éco-communautée universelle ; c,est mon rêve depuis longtemps que je fais des visites et que je participe a des projets communautaires, j,ai aussi participé a des groupes de croissances et spirituels ainsi que vivre dans des communes …jacquesmessier1@gmail.com au plaisir de partager . j,habite a Scotstown depuis peu et on a un nouveau maire ouvert a un tel projet
Bonjour Jacques
Vous avez de la chance, votre nouveau maire est un des membres fondateurs du RQSV. Il ne sera sûrement pas sourd à ce genre de projet.
Roger Gallard
14 mars 18
Un ecovillage pourrait etre interessant, reste a en discuter: rogal@sogetel.net
J’ai construit 5 maisons et j’ai donc une certaine habilete a construire.
Si vous avez des idees, j’en ai aussi, toujours pour en discuter……..Roger.
Ça rejoins mes idées de cohabitation , je suis retraité et aimerais mettre sur papier mes idées. Je cherche qqun qui saura m aider à monter un plan d affaire.
Bonjour,
Mon mari et moi sommes propriétaires d’une terre de 5 hectares qui permettrait à au moins 3 familles ou individus de s’installer et d’y vivre en communauté, tout en permettant à chacun d’avoir sa propre maison… nous y cultivons des pommes, de la vigne et du maraîcher….. une partie de la terre est boisée….elle est maintenant à vendre et nous serions heureux que des gens poursuivent la passion que nous vivons depuis 15 ans…
Bonjour,
C’est plaisant de voir des gens comme vous qui veulent passer au suivant! Je comprends que plusieurs jeunes familles aimeraient retourner vers la terre mais dans notre coin, les terres sont difficilement accessibles et très dispendieuses. Est-ce que je peux vous demander dans quel coin du Québec vous habitez?
Merci
Nous sommes un couple de sexagénaires en forme et retraités. En démarche pour vendre notre résidence, nous sommes à la recherche d’une petite communauté de vie avec des retraités qui s’intéressent à l’autarcie, les arts, la culture de la terre, etc. Les régions qui nous intéressent : Lanaudière et Laurentides. Si vous pouvez nous aider assez rapidement dans cette recherche, donnez-nous signe de vie à christianerobillard@gmail.com.
Bonjour !! Je suis tres interesser pouvez vous me donner plus ample renseignement.. Ou un facebook pour vous rejouindre.
Merci bien
Bonjour moi et ma femme avons 4 enfants et nous sommes partant pour un projet comme celui ci.
Je souhaite vivre de la terre et donner a mon prochain.
Poturcot22@gmail.com
Bonjour
J’aimerais tant vivre une vie comme la votre
C’est tellement pédant
Agréable simple
Que faut il faire pour vous rejoindre
Bonjour a vous tous!
J’aimerais bien vivre comme vous.
Que il faut faire pour rejoindre vôtre groupe.
Merci beaucoup Julia Souto.
Bonjour,
Voir les suggestions à la fin de cet article : http://simplicitevolontaire.org/2017/11/25/vivre-en-communaute-conclusion/
Bonjour,
je suis situé dans les Laurentides et je suis à la recherche de personnes intéresser à vivre en communauté. Depuis 2 ans je suis veuve agée de 62 ans ayant une propriété et voudrait faire revivre cette propriété fonctionnant à l’énergie solaire.
si il y a des gens intéresser me contacter.
Suzanne
je suis sur la rive-sud sinon je sautais sur cette occasion, vous voulez pas déménager sur la rive-sud???
Bonjour Suzanne! Avez-vous trouvez? Je recherche une communauté de vie, pour une vie alternative et ou les ressources sont mises en commun pour le bien être de tous et non pas que des individus! J’en suis à un point très important de ma vie, tournant, après un long épisode de maladie. J’ai revu ma façon de vivre, après avoir tout perdu, et j’ai réaliser que la simplicité volontaire était une liberté inatendue.
Si jamais vous avez encore le projet à coeur, j’ai 47 ans.
perron.chantale@gmail.com
Bonjour
Des propos forts intéressants, je suis en réflexion sur mon mode de vie que j aimerais actualiser en ce début de retraite.
J aime bien vivre en partageant des objectifs et projets communautaires et de la terre, tout en préservant mon autonomie et un peu de solitude…
J aimerais bien réfléchir avec des gens ayant des besoins semblables…
Carole
pourquoi ne pas bâtir cette idée simplement en construisant une grande maison ou tous a son propre espace…et jardin, cour, fines herbes , spa commun….je paie au delà de $1300 pour louer un condo et je m’ennuie à mourir!! go faites ce projet et je serai la plus impliquée du groupe!!!