Depuis mars, quel effort collectif pour juguler l’épidémie du coronavirus!

Presque plus d’avions dans le ciel, presque plus d’autos dans les rues, familles confinées à la maison, communiqués quotidiens Trudeau, Legault /Arruda, collaboration au niveau international et local, distribution étonnante d’argent neuf pour les anges gardiens, les chômeurs, les industries, les commerces, etc.
Notre organisation sociale reposant sur la confiance et la collaboration, il fallait expliquer, diriger et rassurer à tout prix. On a vu enfants, parents et grands-parents dessiner des arcs-en-ciel avec le petit slogan : Ça va bien aller!
Grâce à tous ces efforts, la courbe de la contagion fut aplatie et un nouveau mot a été prononcé : dé-confinement.

Là, il fait chaud. De la buée plein le masque. Il fait parfois même trop chaud pour sortir de chez soi. Il est où ce dé-confinement? Depuis quelques années, on bat des records de chaleur. Et cette tendance va en accélérant. La météo perd le Nord. Changements climatiques. Une sorte d’épidémie qui fait craindre le pire du pire (au-delà de ce que nous pourrions même imaginer pour le futur, ne serait-ce que pour les 5 prochaines années). Nouveau tabou : les changements climatiques. Si vous saviez le courage que cela me prend, aujourd’hui, pour oser vous inviter à vous préoccuper de cette chaleur anormale…

L’idée rafraîchissante? Pour s’attaquer vraiment aux changements climatiques, on pourrait un peu s’inspirer du modèle de gestion de la crise du Covid-19. On voit bien qu’on est capables de s’attaquer à quelque chose de gros!

• Utiliser le pouvoir de persuasion d’un Dr Arruda du Climat et réserver du temps d’antenne pour des conférences de presse quotidiennes sur l’état de la situation
• Injecter de l’argent par milliards pour relocaliser l’économie de subsistance : nourriture, santé, travail, culture, éducation
• Limiter au maximum les émissions de gaz à effet de serre et laisser tomber la plupart des gros projets de construction (Le 3eme lien? le Royalmount?…)
• Voir à la plantation massive d’arbres, préserver les plants d’eau et les tourbières
• Considérer comme « anges gardiens » tous les citoyens engagés dans cet effort collectif colossal

Tout ça pour ralentir cette propagation épidémique de chaleur au niveau mondial.
Côté climat, ça pourrait bien aller!

Diane Gariépy

Crédit photo Dawid Zawi?a sur Unsplash